Pasteur Henri GENNATAS
![Photo](/uploads/1/6/3/9/16390722/editor/doc110520-11052020100740-001-2.jpg?1589475654)
Henri GENNATAS est né le 5 novembre 1913 à Alger.
Il est ébéniste de profession, marié, père de famille.
Pasteur de l’Eglise protestante, il est licencié en Théologie à Montpellier (thèse « Eglise et divorce »).
Il exerce à Tonneins dans le Lot et Garonne.
Son engagement pendant la deuxième guerre mondiale:
Henri GENNATAS, alias commandant Marc, André Richemont.
Mobilisé en 1939 comme lieutenant de cavalerie puis, de 1941 à 1942 aumônier des Chantiers de Jeunesse à Agay et à Manosque.
Au printemps de 1943, quand entre en application la loi sur le STO, il s’introduit de nuit dans les bureaux des Chantiers de Jeunesse de Manosque, recopie la liste des jeunes désignés et les fait prévenir qu’ils vont être embarqués pour l’Allemagne. Avec le concours d’amis manosquins, chez qui il loge, avenue Saint-Lazare, ce sont 150 jeunes qui échappent au STO et qui prennent le maquis. Par l’intermédiaire du docteur Jouve, il entre en contact avec Louis Martin-Bret, responsable départemental de la Résistance. Il vit une existence clandestine, loin de sa famille sous surveillance de la police vichyste ; arrêté par la police d’occupation italienne, il parvient à s’échapper grâce à la complicité de ses camarades.
Il exerce alors d'importantes activités dans les Bouches-du-Rhône malgré la traque incessante de la Gestapo et sa condamnation à mort par contumace.
Au printemps de 1944, il est envoyé en mission d'information à Alger puis il participe au débarquement de Provence, à Croix Valmer(1), avant de rejoindre Marseille où il va devenir le directeur de cabinet du commissaire régional de la République, Raymond Aubrac.
À l'automne de 1944, estimant sa tâche de résistant terminée, il demande à servir aux armées.
Le général De Lattre, l’affecte en qualité de commandant du 5è escadron du 8è dragon.
En avant pointe de la 1e Armée française il participe aux glorieux combats de cette armée, en Alsace puis en Allemagne jusqu’à la défaite de l’armée allemande.
La guerre terminée, il devient attaché d'ambassade à Berne, de mai à octobre 1945, puis reprend sa mission de Pasteur à travers le monde : Nankin, Shanghai, Castres, Toulouse, Chambéry, Casablanca, Tarbes puis Marseille.
Sa mission de Pasteur:
Il reprend sa mission de Pasteur à travers le monde : Nankin, Shanghai, Castres, Toulouse, Chambéry, Casablanca, Tarbes puis Marseille. Il sera actif dans les mouvements œcuméniques et sociaux et contre la guerre d’Algérie.
Il était administrateur de la Croix Rouge à Marseille dans les années 1980.(date de la photo)
Auteur de poèmes et de textes engagés durant la Résistance, recueillis dans « Epopée pastorale » cet ouvrage est son autobiographie romancée, celle d’un idéaliste engagé qui sait prendre des risques pour ses idées.
Il décède à Marseille le 7 novembre 2010.
Chevalier de Légion d’Honneur.
Croix de guerre avec étoile de vermeil.
Médaille de la Résistance avec Rosette.
Médaille de vermeil de la Croix rouge Française.
La rue pasteur Henri GENNATAS de 112 mètres de longueur , officialisée le 21 mars 2013, suivant notre proposition, débute boulevard de Temps Perdu et conduit à l' allée Joubert, allée du château de Drouille demeure du Docteur Pierre Joubert.
(1)Il est écrit dans les textes à Cavalaire sur Mer, or la plage du débarquement est à Croix Valmer, orthographe du lieu à ce moment-là.
Il est ébéniste de profession, marié, père de famille.
Pasteur de l’Eglise protestante, il est licencié en Théologie à Montpellier (thèse « Eglise et divorce »).
Il exerce à Tonneins dans le Lot et Garonne.
Son engagement pendant la deuxième guerre mondiale:
Henri GENNATAS, alias commandant Marc, André Richemont.
Mobilisé en 1939 comme lieutenant de cavalerie puis, de 1941 à 1942 aumônier des Chantiers de Jeunesse à Agay et à Manosque.
Au printemps de 1943, quand entre en application la loi sur le STO, il s’introduit de nuit dans les bureaux des Chantiers de Jeunesse de Manosque, recopie la liste des jeunes désignés et les fait prévenir qu’ils vont être embarqués pour l’Allemagne. Avec le concours d’amis manosquins, chez qui il loge, avenue Saint-Lazare, ce sont 150 jeunes qui échappent au STO et qui prennent le maquis. Par l’intermédiaire du docteur Jouve, il entre en contact avec Louis Martin-Bret, responsable départemental de la Résistance. Il vit une existence clandestine, loin de sa famille sous surveillance de la police vichyste ; arrêté par la police d’occupation italienne, il parvient à s’échapper grâce à la complicité de ses camarades.
Il exerce alors d'importantes activités dans les Bouches-du-Rhône malgré la traque incessante de la Gestapo et sa condamnation à mort par contumace.
Au printemps de 1944, il est envoyé en mission d'information à Alger puis il participe au débarquement de Provence, à Croix Valmer(1), avant de rejoindre Marseille où il va devenir le directeur de cabinet du commissaire régional de la République, Raymond Aubrac.
À l'automne de 1944, estimant sa tâche de résistant terminée, il demande à servir aux armées.
Le général De Lattre, l’affecte en qualité de commandant du 5è escadron du 8è dragon.
En avant pointe de la 1e Armée française il participe aux glorieux combats de cette armée, en Alsace puis en Allemagne jusqu’à la défaite de l’armée allemande.
La guerre terminée, il devient attaché d'ambassade à Berne, de mai à octobre 1945, puis reprend sa mission de Pasteur à travers le monde : Nankin, Shanghai, Castres, Toulouse, Chambéry, Casablanca, Tarbes puis Marseille.
Sa mission de Pasteur:
Il reprend sa mission de Pasteur à travers le monde : Nankin, Shanghai, Castres, Toulouse, Chambéry, Casablanca, Tarbes puis Marseille. Il sera actif dans les mouvements œcuméniques et sociaux et contre la guerre d’Algérie.
Il était administrateur de la Croix Rouge à Marseille dans les années 1980.(date de la photo)
Auteur de poèmes et de textes engagés durant la Résistance, recueillis dans « Epopée pastorale » cet ouvrage est son autobiographie romancée, celle d’un idéaliste engagé qui sait prendre des risques pour ses idées.
Il décède à Marseille le 7 novembre 2010.
Chevalier de Légion d’Honneur.
Croix de guerre avec étoile de vermeil.
Médaille de la Résistance avec Rosette.
Médaille de vermeil de la Croix rouge Française.
La rue pasteur Henri GENNATAS de 112 mètres de longueur , officialisée le 21 mars 2013, suivant notre proposition, débute boulevard de Temps Perdu et conduit à l' allée Joubert, allée du château de Drouille demeure du Docteur Pierre Joubert.
(1)Il est écrit dans les textes à Cavalaire sur Mer, or la plage du débarquement est à Croix Valmer, orthographe du lieu à ce moment-là.