Le passage de La Durance à Manosque
D'après Damase Arbaud et Paul Pottier
La première mention concernant un bac pour passer la Durance est la concession du libre passage accordée en 1195 à l’Hôpital par Bertrand Amic, seigneur de Corbières.
L’emplacement de ce passage était très variable : tantôt on était obligé de le monter vis à vis de Villedieu, tantôt de le descendre dans le territoire de Sainte Tulle. La commune en avait acquis le droit en accordant au seigneur de Sainte Tulle les versures du moulin du palais.
Mais le point qu’on choisissait de préférence comme le plus commode aux habitants de la rive gauche, qui s’approvisionnaient de vin à Manosque était au droit de ce moulin. Le passage s’effectuait au moyen d’un bac à traille ..., seulement deux rames latérales remplaçaient le gouvernail placé à la poupe.
Quand les eaux étaient trop hautes, un batelet à rames remplaçait le bac ;
Deux passeurs faisaient le service ; au terme de leur bail, ils ne pouvaient venir en ville que pour la messe...
Il était d’ailleurs très sévèrement défendu aux habitants d’indiquer aux étrangers les points où la rivière était guéable.
Maîtres des cours d’eau, par suite de la donation de 1208, les Hospitaliers partageaient pourtant avec plusieurs des coseigneurs de la vallée de Manosque, le droit d’établir des bacs sur la Durance.
En 1248, Raymond de Cadarache alors commandeur, acquit le droit que dame Rostagne veuve de Guillaume de la Coste chevalier du château de Manosque avait sur le passage d’eau dit de Rousset.
L’Hôpital était ainsi maître du trafic vers le sud au-delà de la Durance et vers le péage de Valensole, alors très fréquenté.
Les Hospitaliers cédèrent le passage en 1410, à la commune moyennant une rente annuelle d’un florin.
La décision de construire un pont suspendu fut prise au début du XIXe s.
Commencé en 1841, emporté par la crue de 1843, il fut inauguré par le Maire Damase Arbaud en 1847. Il avait deux piles dans la Durance. Il est à péage jusqu’en 1882. Il fait 200 m de longueur et 5 m de largeur. Il est restauré en 1891.
La première mention concernant un bac pour passer la Durance est la concession du libre passage accordée en 1195 à l’Hôpital par Bertrand Amic, seigneur de Corbières.
L’emplacement de ce passage était très variable : tantôt on était obligé de le monter vis à vis de Villedieu, tantôt de le descendre dans le territoire de Sainte Tulle. La commune en avait acquis le droit en accordant au seigneur de Sainte Tulle les versures du moulin du palais.
Mais le point qu’on choisissait de préférence comme le plus commode aux habitants de la rive gauche, qui s’approvisionnaient de vin à Manosque était au droit de ce moulin. Le passage s’effectuait au moyen d’un bac à traille ..., seulement deux rames latérales remplaçaient le gouvernail placé à la poupe.
Quand les eaux étaient trop hautes, un batelet à rames remplaçait le bac ;
Deux passeurs faisaient le service ; au terme de leur bail, ils ne pouvaient venir en ville que pour la messe...
Il était d’ailleurs très sévèrement défendu aux habitants d’indiquer aux étrangers les points où la rivière était guéable.
Maîtres des cours d’eau, par suite de la donation de 1208, les Hospitaliers partageaient pourtant avec plusieurs des coseigneurs de la vallée de Manosque, le droit d’établir des bacs sur la Durance.
En 1248, Raymond de Cadarache alors commandeur, acquit le droit que dame Rostagne veuve de Guillaume de la Coste chevalier du château de Manosque avait sur le passage d’eau dit de Rousset.
L’Hôpital était ainsi maître du trafic vers le sud au-delà de la Durance et vers le péage de Valensole, alors très fréquenté.
Les Hospitaliers cédèrent le passage en 1410, à la commune moyennant une rente annuelle d’un florin.
La décision de construire un pont suspendu fut prise au début du XIXe s.
Commencé en 1841, emporté par la crue de 1843, il fut inauguré par le Maire Damase Arbaud en 1847. Il avait deux piles dans la Durance. Il est à péage jusqu’en 1882. Il fait 200 m de longueur et 5 m de largeur. Il est restauré en 1891.
Le site début avril 2021 avec un balcon surplombant une grande pièce d'eau , bordures de Durance grillagées et à côté des fragments de structure des piliers démontés.
Le site au 31 mai 2021.
Aménagé pour les visiteurs à pied ou à vélo. Difficile pour les touristes en voiture .
La lecture des échelles de niveau des crues n'est toujours pas accessible.
Aménagé pour les visiteurs à pied ou à vélo. Difficile pour les touristes en voiture .
La lecture des échelles de niveau des crues n'est toujours pas accessible.
Outre la circulation, ce nouveau pont est aussi aqueduc pour l’eau du Verdon, venant depuis Vinon, eau réputée moins polluée, pour alimenter "l'usine d'eau" de Manosque construite aux Prés Combaux pour distribution aux divers sites de la DLVA, en eau domestique.
Côté Manosque avant le pont, en aval de la route, une station pompe l’eau de la nappe phréatique en direction des bassins du Mont d’Or depuis 1986 quand elle prit le relais de l’eau de La Thomassine.
Cette station est aujourd'hui en sommeil depuis que l'eau du Verdon alimente Manosque.
Côté Manosque avant le pont, en aval de la route, une station pompe l’eau de la nappe phréatique en direction des bassins du Mont d’Or depuis 1986 quand elle prit le relais de l’eau de La Thomassine.
Cette station est aujourd'hui en sommeil depuis que l'eau du Verdon alimente Manosque.