Les mines d’eau
Il s’agit de galeries creusées dans le sol à la pelle et à la pioche pour collecter et diriger ensuite les eaux de sources et d’infiltrations. Quand elles laissent passer les infiltrations, on les dit alors drainantes. Certaines galeries aménagées dans un sol friable ou instable, ont été maçonnées. Elles se présentent comme de longs boyaux montés de moellons et voûtés.
La ville a utilisé la mine de Font de Garin, font de Guerrin aujourd'hui, sans trop de succès car peu abondante. Elle se tourna vers la source de Gaude et compléta par les mines de La Thomassine, de Château Briant, de St Antoine, de Bourne et des Peyroulets pour son alimentation en eau potable jusqu’en 1986.
La ville a utilisé la mine de Font de Garin, font de Guerrin aujourd'hui, sans trop de succès car peu abondante. Elle se tourna vers la source de Gaude et compléta par les mines de La Thomassine, de Château Briant, de St Antoine, de Bourne et des Peyroulets pour son alimentation en eau potable jusqu’en 1986.
La source de Font de Guerrin aujourd'hui
De nombreux particuliers avaient aussi creusé leur mine d’eau à usage domestique. Certaines fonctionnent encore.
L’eau de La Thomassine
L’eau de la Thomassine distante de 3500 mètres du Soubeyran, fit l’objet de toutes les attentions dès 1500.
Ce site compte trois mines d’eau :
- La Thomassine: le premier captage pour alimenter la ville, remonte à 1554, augmenté d’une deuxième branche en 1882 et reprise en 1928,
- Château Briant, premier captage au XIXème siècle, bien que sulfureuse,
- Saint Antoine au XXème siècle.
L’eau de La Thomassine fut dirigée vers la ville par un caniveau semblable à celui de la source de Gaude en passant par le Pas de Laugier. Elle se raccordait à la canalisation de Gaude avant Le Soubeyran.
Ce site compte trois mines d’eau :
- La Thomassine: le premier captage pour alimenter la ville, remonte à 1554, augmenté d’une deuxième branche en 1882 et reprise en 1928,
- Château Briant, premier captage au XIXème siècle, bien que sulfureuse,
- Saint Antoine au XXème siècle.
L’eau de La Thomassine fut dirigée vers la ville par un caniveau semblable à celui de la source de Gaude en passant par le Pas de Laugier. Elle se raccordait à la canalisation de Gaude avant Le Soubeyran.
La source de Bourne
Les eaux de la source de Bourne sont légèrement sulfureuses comme celles de Château Briant.
D’abord privée, cette source fut captée très tôt, avant 1882, au moyen d’une mine, et dirigée par un caniveau de lauzes. La multiplication des procédures en firent tantôt une source privée, tantôt une source communale jusqu’à la cession à la ville, en 1944, par la famille Honnoraty, et la raccorder à la canalisation des eaux de La Thomassine.
Les eaux sulfureuses viennent du lessivage du gypse, sulfate de calcium, par l'eau .
D’abord privée, cette source fut captée très tôt, avant 1882, au moyen d’une mine, et dirigée par un caniveau de lauzes. La multiplication des procédures en firent tantôt une source privée, tantôt une source communale jusqu’à la cession à la ville, en 1944, par la famille Honnoraty, et la raccorder à la canalisation des eaux de La Thomassine.
Les eaux sulfureuses viennent du lessivage du gypse, sulfate de calcium, par l'eau .
La source des Peyroulets
Les premiers projets de son captage remontent à 1859, mais effectif en 1907. Sa canalisation sera raccordée à celle de Gaude juste après le pont des Espels.
C'est une mine de captage de l'eau par drainage faite de parois en brique creuses avec les canons traversants entre la terre et l'intérieur de la mine.
Elle est tarie depuis longtemps.
C'est une mine de captage de l'eau par drainage faite de parois en brique creuses avec les canons traversants entre la terre et l'intérieur de la mine.
Elle est tarie depuis longtemps.
Malgré ces efforts de captages, la quantité d’eau potable arrivant en ville restait faible. Chaque famille disposait de caisses à eau, au-dessus de la pile (l’évier) pour stocker l’eau qui gouttait pour pouvoir en tirer la quantité voulue en fonction des besoins !
Pour économiser l’eau potable et la réserver à l’alimentation, de nombreuses familles se raccordèrent aussi à l’eau du canal de Manosque quand elle fut distribuée à partir des bassins qui surplombent la ville, aux Chauvinets.
L’eau de ces sources fut définitivement abandonnée en 1986 et remplacée par l’eau de la nappe phréatique de la Durance, puis par celle du Verdon depuis 2021 envoyée par pompage dans les citernes enterrées à flanc du Mont d’Or, des Espels et de Toutes Aures.
Malgré ces efforts de captages, la quantité d’eau potable arrivant en ville restait faible. Chaque famille disposait de caisses à eau, au-dessus de la pile (l’évier) pour stocker l’eau qui gouttait pour pouvoir en tirer la quantité voulue en fonction des besoins !
Pour économiser l’eau potable et la réserver à l’alimentation, de nombreuses familles se raccordèrent aussi à l’eau du canal de Manosque quand elle fut distribuée à partir des bassins qui surplombent la ville, aux Chauvinets.
L’eau de ces sources fut définitivement abandonnée en 1986 et remplacée par l’eau de la nappe phréatique de la Durance, puis par celle du Verdon depuis 2021 envoyée par pompage dans les citernes enterrées à flanc du Mont d’Or, des Espels et de Toutes Aures.