Louis MARTIN-BRET
(1898-1944)
Né le 18 juillet 1898 à Marseille (Bouches-du-Rhône) ; fusillé le 18 juillet 1944 à Signes (Var). Propriétaire paysan à Manosque (Basses-Alpes). Militant socialiste et Résistant. Coopérateur.
Après des études au lycée de Marseille et dans une École d'agriculture, Louis Martin-Bret s'engagea à 18 ans pour la durée de la guerre le 16 décembre 1916 et reçut la Croix de Guerre.
Militant du Parti SFIO, il fut élu secrétaire fédéral adjoint des Basses-Alpes en 1927
et en 1937, élu conseiller général des Basses-Alpes. Secrétaire de la Chambre d'agriculture, il devint, en 1939, président de la Caisse régionale d'Agriculture des Basses-Alpes, administrateur délégué de la Coopérative départementale des silos des Basses-Alpes et de la Coopérative des producteurs de Manosque qu'il avait contribué à fonder quelques années auparavant en 1936. |
En 1940 démis de ses mandats politiques et professionnels par le régime de Vichy, y compris de ses fonctions de syndic du canal de Manosque, Louis Martin-Bret entra dans la Résistance, fonda et ravitailla des maquis, les silos servant de boîtes aux lettres, vivres et armes étant transportés par les camions des coopératives.
Il adhère au mouvement "Combat" en juin 1942, principal mouvement de la Résistance en zone sud. Il fut arrêté le 10 juin 1943 par les Italiens et réussit à s'évader à la veille de son exécution. Son épouse fut arrêtée le lendemain de son évasion et sa maison fut pillée.
Organisant les divers services du mouvement clandestin, prenant des contacts avec les départements voisins (Vaucluse, Hautes-Alpes, Bouches-du-Rhône, Var), il fit de Manosque le centre de la Résistance bas-alpine.
Il participera à plusieurs opérations de sabotage contre le dispositif ennemi et, notamment, à un des plus importants sabotages réalisés sous l’occupation celui l’usine de Gardanne.
Il œuvrera à l'unification de la Résistance initié par Jean Moulin en formant les MUR, Mouvements Unis de la Résistance regroupant Combat, les Francs Tireurs et Libération Sud. Il est président du CDL (Comité Départemental de Libération) en février 1944.
Courageux, voire téméraire aux dires de certains de ses camarades de lutte, il prend part à plusieurs opérations comme le sabotage de l'usine AFC de Gardanne qui travaille pour l'Allemagne, dans la nuit du 4 au 5 mars 1944, en compagnie notamment de Gabriel Besson et Jean Vial.
Conformément aux ordres reçus, il déclenche les plans d'action prévus le 6 juin 1944 et fait occuper Manosque, avant de prendre ses distances avec cet engagement prématuré, le débarquement annoncé en Méditerranée n'ayant pas eu lieu.
Le dimanche 16 juillet 1944, avec 18 autres membres du CDL et des jeunes filles agentes de liaison, il tomba dans un traquenard monté par la police allemande et des supplétifs, auxiliaires français de la division Brandebourg, à Oraison le 16 juillet 1944. Remis à la Gestapo de Marseille, il fut torturé deux jours durant, sans avoir trahi la cause de La Résistance, il est fusillé à Signes le 18 juillet, le jour de son 46ème anniversaire, au chant de La Marseillaise. Deux mois plus tard son corps sera exhumé et l'autopsie fera apparaître que Louis Martin-Bret a été enseveli encore vivant.
Il est enterré à Manosque.
Il adhère au mouvement "Combat" en juin 1942, principal mouvement de la Résistance en zone sud. Il fut arrêté le 10 juin 1943 par les Italiens et réussit à s'évader à la veille de son exécution. Son épouse fut arrêtée le lendemain de son évasion et sa maison fut pillée.
Organisant les divers services du mouvement clandestin, prenant des contacts avec les départements voisins (Vaucluse, Hautes-Alpes, Bouches-du-Rhône, Var), il fit de Manosque le centre de la Résistance bas-alpine.
Il participera à plusieurs opérations de sabotage contre le dispositif ennemi et, notamment, à un des plus importants sabotages réalisés sous l’occupation celui l’usine de Gardanne.
Il œuvrera à l'unification de la Résistance initié par Jean Moulin en formant les MUR, Mouvements Unis de la Résistance regroupant Combat, les Francs Tireurs et Libération Sud. Il est président du CDL (Comité Départemental de Libération) en février 1944.
Courageux, voire téméraire aux dires de certains de ses camarades de lutte, il prend part à plusieurs opérations comme le sabotage de l'usine AFC de Gardanne qui travaille pour l'Allemagne, dans la nuit du 4 au 5 mars 1944, en compagnie notamment de Gabriel Besson et Jean Vial.
Conformément aux ordres reçus, il déclenche les plans d'action prévus le 6 juin 1944 et fait occuper Manosque, avant de prendre ses distances avec cet engagement prématuré, le débarquement annoncé en Méditerranée n'ayant pas eu lieu.
Le dimanche 16 juillet 1944, avec 18 autres membres du CDL et des jeunes filles agentes de liaison, il tomba dans un traquenard monté par la police allemande et des supplétifs, auxiliaires français de la division Brandebourg, à Oraison le 16 juillet 1944. Remis à la Gestapo de Marseille, il fut torturé deux jours durant, sans avoir trahi la cause de La Résistance, il est fusillé à Signes le 18 juillet, le jour de son 46ème anniversaire, au chant de La Marseillaise. Deux mois plus tard son corps sera exhumé et l'autopsie fera apparaître que Louis Martin-Bret a été enseveli encore vivant.
Il est enterré à Manosque.
Plaque de reconnaissance de l'armée secrète
PROVENCE LIBEREE AOUT 1944
qui honore son tombeau.
" Charles De Gaulle a séjourné chez Madame Louis Martin-Bret à La Clémente, berceau de la Résistance, du 22 au 23 mars 1950 venu pour rendre hommage à Louis Martin-Bret héros légendaire et martyr de la Libération".
À la libération Madame Louis Martin-Bret fut conseillère municipale.
Louis Martin-Bret reçut la Légion d'honneur et la Médaille de la Résistance à titre posthume.
À la libération Madame Louis Martin-Bret fut conseillère municipale.
Louis Martin-Bret reçut la Légion d'honneur et la Médaille de la Résistance à titre posthume.
Au lendemain de la guerre la rue de La Rochette prit le nom de rue Louis Martin-Bret qui deviendra boulevard.
En mai 1959, un timbre-poste fut édité en son honneur.
Louis Martin-Bret par son engagement et par l’action accomplie est l’image même de la solidarité, de la générosité, de l’humanisme au service de l’Homme. Il reste un exemple pour la postérité.
Le lycée professionnel de Manosque porte son nom, "Louis Martin-Bret"
Une stèle à Oraison porte son nom avec ceux de ses camarades victimes de leur devoir.
Son nom est donné à des voies, des établissements dans la région.
Une stèle à Oraison porte son nom avec ceux de ses camarades victimes de leur devoir.
Son nom est donné à des voies, des établissements dans la région.
Une plaque mémorielle a été posée à notre suggestion par la mairie sur la façade de la maison de la solidarité le jour de son inauguration en 2005.
C'est dans ces lieux qu'il créa la Coopérative Agricole départementale qui devint
"Maison de l'Agriculture Fondation Martin-Bret"
puis siège de la caisse régionale du Crédit Agricole et
aujourd'hui la maison de la solidarité.
C'est dans ces lieux qu'il créa la Coopérative Agricole départementale qui devint
"Maison de l'Agriculture Fondation Martin-Bret"
puis siège de la caisse régionale du Crédit Agricole et
aujourd'hui la maison de la solidarité.
Façade de la Fondation Martin-Bret avec à droite la première Bourse du Travail avant qu'elle soit transférée en 1965 place de l'Hôpital Vieux, place Marcel Pagnol aujourd'hui.
Petit clin d'œil à l'histoire cette bourse du travail est dans la maison de l'abbé Quintrand qui donna son jardin pour construire l'hôpital qui succèdera à l'Hôpital Vieux. |