FOSSILES
Il y a 20M d'années quand la mer était là
La Sirène de Manosque
Ordre: Sirénien
Genre Métaxythérium
Âge: Burdigalien (19 millions d'années)
Taille: de 3 à 4 mètres (animaux ENTIERS)
Ce squelette, découvert à Manosque en 1988, dans la roche de la falaise de la Rochette des Espels au Grand Chêne, est celui d'un mammifère marin de l’ordre des Siréniens, représentés aujourd'hui par les Dugongs et Lamantins. Ces placides animaux marins seraient à l'origine du mythe des sirènes.
Ce fossile date de l’ère tertiaire, du Miocène, plus précisément du Burdigalien, quand la mer recouvrait notre région il y a 20 millions d’années.
Ce squelette de sirénien, avec son crâne, sa mâchoire inférieure, une molaire!!! et sa cage thoracique parfaitement conservés, témoigne des conditions de vie marine qui régnaient dans la région à cette époque.
Il est visible au Musée de Géologie de la Maison du Parc Naturel Régional du Luberon à Apt.
Quand le Comité du Patrimoine Manosquin est né en 1997, pour valoriser le patrimoine oublié, ce fossile y avait toute sa place.
Nous l’avons inventorié parmi les 44 points remarquables de notre brochure « Les Balcons de Manosque ».
Par cette brochure nous donnons des pistes de découvertes et des compléments de connaissances de Manosque.
Avec l'accord de la Mairie et celui du Parc nous avons décidé de faire réaliser un moulage pour le porter à la connaissance du public. Nous avons décidé Michel Grenet de faire ce travail minutieux qu'on peut dire réussi. Nous avons fait réaliser le capot en polycarbonate. Nous avons localisé le lieu exact de son extraction, que nous avons dégagé et aménagé avec nos petits muscles... Une photo échelle 1/2 a été placée dans un support installé sur place par nous-mêmes. Tout cela financé de nos fonds propres.
Placé dans le patio de l'ancien Office de Tourisme ce fossile est facilement accessible aux visiteurs sur rendez-vous auprès de l'actuel Office de Tourisme Communautaire.
Par cette action nous ajoutons un point fort, la géologie, intégrant ainsi concrètement Manosque dans le Géoparc du Luberon en espérant tisser un lien avec le Géoparc de Haute Provence avec son site du Col des Lecques dans la clue de Taulane sur la commune de Rougon, le vallon des Siréniens, gisement de squelettes morcelés de 40 millions d'années, plus anciens de 10M d'années.
Genre Métaxythérium
Âge: Burdigalien (19 millions d'années)
Taille: de 3 à 4 mètres (animaux ENTIERS)
Ce squelette, découvert à Manosque en 1988, dans la roche de la falaise de la Rochette des Espels au Grand Chêne, est celui d'un mammifère marin de l’ordre des Siréniens, représentés aujourd'hui par les Dugongs et Lamantins. Ces placides animaux marins seraient à l'origine du mythe des sirènes.
Ce fossile date de l’ère tertiaire, du Miocène, plus précisément du Burdigalien, quand la mer recouvrait notre région il y a 20 millions d’années.
Ce squelette de sirénien, avec son crâne, sa mâchoire inférieure, une molaire!!! et sa cage thoracique parfaitement conservés, témoigne des conditions de vie marine qui régnaient dans la région à cette époque.
Il est visible au Musée de Géologie de la Maison du Parc Naturel Régional du Luberon à Apt.
Quand le Comité du Patrimoine Manosquin est né en 1997, pour valoriser le patrimoine oublié, ce fossile y avait toute sa place.
Nous l’avons inventorié parmi les 44 points remarquables de notre brochure « Les Balcons de Manosque ».
Par cette brochure nous donnons des pistes de découvertes et des compléments de connaissances de Manosque.
Avec l'accord de la Mairie et celui du Parc nous avons décidé de faire réaliser un moulage pour le porter à la connaissance du public. Nous avons décidé Michel Grenet de faire ce travail minutieux qu'on peut dire réussi. Nous avons fait réaliser le capot en polycarbonate. Nous avons localisé le lieu exact de son extraction, que nous avons dégagé et aménagé avec nos petits muscles... Une photo échelle 1/2 a été placée dans un support installé sur place par nous-mêmes. Tout cela financé de nos fonds propres.
Placé dans le patio de l'ancien Office de Tourisme ce fossile est facilement accessible aux visiteurs sur rendez-vous auprès de l'actuel Office de Tourisme Communautaire.
Par cette action nous ajoutons un point fort, la géologie, intégrant ainsi concrètement Manosque dans le Géoparc du Luberon en espérant tisser un lien avec le Géoparc de Haute Provence avec son site du Col des Lecques dans la clue de Taulane sur la commune de Rougon, le vallon des Siréniens, gisement de squelettes morcelés de 40 millions d'années, plus anciens de 10M d'années.
À Toutes Aures, une dent de requin
Une dent de requin trouvée plus récemment à Toutes Aures, confirme cette vie marine.
Ce requin identifié comme le carcharodon, est l'ancêtre du requin blanc actuel, mais devait mesurer 15 mètres ou plus.
D'autres dents ont été trouvées sur le site dont des dents de raie...
Ordre : chondrichthyens
sous ordre : élasmobranches
Genre : carcharodon
Âge: burdigalien (-20 millions d'années).
Taille de la dent : environ 7 cm
Espèce actuelle : grand requin blanc
Il y a 30M d'années avant que la mer vienne
La Dalle aux Empreintes
rìou de Coste Longue ancien rìou de la Soupronne
Empreintes de 30 millions d’années
La dalle à empreintes de Coste Longue, découverte par Michel Flaven, a retenu l’attention du Comité du Patrimoine Manosquin. Nous avons fait appel à Christine Balme géologue du PNRL qui l’a identifiée. Loïc Costeur chercheur au CNRS, le 30 novembre 2003, a authentifié, parmi d'autres empreintes, celles de ronzothérium vivant là, à l'Oligocène.
La dalle est dans l'inventaire national du patrimoine géologique du Muséum National d'Histoire Naturelle et elle a fait l'objet d'une fiche.
Cette dalle est difficile à identifier sans explications.
Elle se distingue par de nombreux bourrelets formant des coussins avec des traces en creux.
Il y a 30 millions d’années, (à l’Oligocène), notre région était occupée par de grands lacs d’eau saumâtre, au fond desquels se sont accumulés des sédiments très épais, dont plus de 800 m de sel, dans lesquels sont stockés actuellement des produits pétroliers et du gaz avec en projet de l'hydrogène.
Dans le rìou de Coste Longue, a été identifiée cette dalle datant de cette époque. Elle porte des infractuosités correspondant aux empreintes des animaux, vivant sur les bordures lacustres, comme par exemple le Ronzothérium, lointain cousin du rhinocéros d’Asie qui a laissé sa marque, d'une sole plantaire avec trois coussinets et trois doigts ou celle à deux doigt du Bachitérium de Vachères .
Par un phénomène climatique exceptionnel cette boue a séché, s'est durcie et pétrifiée rapidement, sans érosion ni effacement et est parvenue jusqu'à nous.
Cette découverte est exceptionnelle et complète les cinq autres dalles recensées à Saignon, Viens et Oppedette.
Cette concentration fait de notre région une zone d'observation unique au monde.
Ces eaux étaient aussi fréquentées par un poisson nommé Rhenanoperca luberonensis ou perche du Luberon de Montjustin.
La dalle est dans l'inventaire national du patrimoine géologique du Muséum National d'Histoire Naturelle et elle a fait l'objet d'une fiche.
Cette dalle est difficile à identifier sans explications.
Elle se distingue par de nombreux bourrelets formant des coussins avec des traces en creux.
Il y a 30 millions d’années, (à l’Oligocène), notre région était occupée par de grands lacs d’eau saumâtre, au fond desquels se sont accumulés des sédiments très épais, dont plus de 800 m de sel, dans lesquels sont stockés actuellement des produits pétroliers et du gaz avec en projet de l'hydrogène.
Dans le rìou de Coste Longue, a été identifiée cette dalle datant de cette époque. Elle porte des infractuosités correspondant aux empreintes des animaux, vivant sur les bordures lacustres, comme par exemple le Ronzothérium, lointain cousin du rhinocéros d’Asie qui a laissé sa marque, d'une sole plantaire avec trois coussinets et trois doigts ou celle à deux doigt du Bachitérium de Vachères .
Par un phénomène climatique exceptionnel cette boue a séché, s'est durcie et pétrifiée rapidement, sans érosion ni effacement et est parvenue jusqu'à nous.
Cette découverte est exceptionnelle et complète les cinq autres dalles recensées à Saignon, Viens et Oppedette.
Cette concentration fait de notre région une zone d'observation unique au monde.
Ces eaux étaient aussi fréquentées par un poisson nommé Rhenanoperca luberonensis ou perche du Luberon de Montjustin.