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Chapelle des Observantins
,
L’église du couvent des Observantins de Manosque XVe s- XVIe s, est un site inscrit à
l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques le 12-09-1977
Les Observantins
Le premier couvent des frères mineurs n’est connu que par les archives qui le localisent, à la
fin du XIIIe s, aux abords de la ville à proximité de la porte de la Saunerie.
En juillet 1380, Jean Féraud, commandeur de Manosque, accédant aux prescriptions d’une
bulle pontificale, assigne aux frères mineurs un fonds «
afin qu’ils y élèvent leur couvent et
ses église, cimetière, cloître, réfectoire, cuisine, dortoir et autres logis qui leur seront
nécessaires ».
Cet emplacement occupe, dans le quartier des Payans, une vaste parcelle
limitée, à l’est, par l’enceinte urbaine, entre la rue du Bon-Repos à la rue Lemoyne.
De ce second couvent des franciscains, édifié à cet endroit, il ne reste que peu d’éléments :
-1- L’église qui accueille aujourd’hui un auditorium l’école de musique.
La date de 1493 incisée sur un linteau accolade de la porte, concordante avec les moulures du
chœur, avec les fenêtres à remplage et les nervures du voûtement de la nef en appui sur les
figurines du tétramorphe, apparentées au style gothique tardif, indique en effet une
reconstruction de l’église des Observantins, à la fin du Moyen- Âge : 1511 fin de la
construction de l'église.
Son plan, comme celui de nombreuses églises de frères mendiants, est à nef unique terminée
par une abside à pans coupés. Simple et ample, il est parfaitement adapté aux impératifs de
la prédication.
-2- Le reste du couvent a été entièrement démantelé à la révolution.
Au sud de l’église, les dispositions parcellaires ont gardé, sur la rue de la Fraternité, le
souvenir des bâtiments conventuels organisés autour du cloître. De ce dernier subsistent,
dans le mur latéral sud de l’église, trois départs d’arcs, ainsi que les corbeaux de soutien d’un
plancher et d’une porte communiquant avec la nef de l’église.
Jean-Baptiste Pouttion, le dernier Observantin de Manosque
Jean- Baptiste Pouttion, religieux Observantin exerçait les fonctions de «
gardien du couvent
des Cordeliers
» et de «
supérieur
» de la prison dans le dit couvent, encore appelé «
maison
de Saint-Lazare
».
Il avait été nommé à ces fonctions par un décret du roi, le 31 décembre1772.
Porteur du titre glorieux de guérisseur des fous, il utilisait une méthode douce, affirmant qu’
«
un remède qu’on ordonne comme une punition produit rarement un bon effet. Les secours
moraux sont infiniment plus utiles aux insensés que les secours physiques et les hôpitaux où
ils sont enfermés ne sont propres qu’à leur faire perdre le reste de raison qu’ils peuvent y
porter. Retirons-les de ces funestes lieux, ouvrons leur des hospices salutaires…
»
Ce fut un des premiers psychothérapeutes dans notre région, et certainement le premier à
Manosque.
Lors de l’inventaire du couvent des Cordeliers, le 4 avril 1791, il restait le seul religieux.
Quand il prêtât serment en 1792, il n’exerçait plus ses fonctions.
« Au début d’août 1792, des jeunes gens envoyés par le Comité de Marseille pour faire la
chasse aux suspects, le pendirent dans un champ voisin malgré son grand âge (75 ans) et sa
cécité presque complète. »
chapelle avant restauration en auditorium