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Le chemin de l’eau de Gaude
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« Chemin de Quatre Pans » (sa largeur) pour nos aïeux.
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Il a été emprunté par les Mineurs de Gaude avant qu'ils soient transportés par camion en 1947.

Photo

Les consuls  de Manosque  envisagèrent d’amener en ville  des eaux du vallon de Gaude,  dès 1445.  Le prix-fait (devis) de 1451 ne fut suivi de travaux qu’après 1491. Ce retard était dû aux contributions extraordinaires pour les troupes royales,  que le roi René  prélevait sur les communautés pour guerroyer en Italie. 
Les eaux de la source de Gaude n’alimenteront la ville qu’en 1497. Elles étaient captées en amont de l’actuelle usine de compression de gaz, et entraient en  ville, 4 km plus bas, par la porte du Soubeyran. Deux fontaines furent construites, devant Notre Dame de Romigier et Saint Sauveur,  et les eaux excédentaires  (les versures)  envoyées hors  de  la ville mais pas perdues ! Le 20 mars 1498, les consuls firent un règlement pour leur distribution : une fontaine extérieure à la ville, devant la porte de la Saunerie,  en sera alimentée…
Plus tard la source de Montaigu-bas vint  grossir les eaux de Gaude.
L’eau était acheminée par gravité, dans  un caniveau à section rectangulaire fait de briques plates de 3 à 4 cm d’épaisseur ou de lauzes. Une horizontale faisait le fond du caniveau, deux verticales servaient  de parois, recouvertes de briques ou de lauzes.
​Cette canalisation était enterrée mais repérée par des jalons tout le long de son tracé. Ces jalons sont taillés dans du grès blond local très présent à Gaude. Nous en avons compté 10 dont 3 appaumés, c'est-à-dire marqués d’une main semblable à celle du blason de la ville. 
voir photo ci-dessous.
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Le franchissement du vallon des ubacs des Espels est fait par un  pont aqueduc  où  le caniveau prend la forme d’une gouttière creusée dans de la pierre. Ce pont aqueduc aurait été construit avec le réemploi des pierres de la chapelle de Ste Roustagne au XVe car elle n'existait plus du temps du père Colombi en 1600. Nous avons installé un passage par des escaliers à flanc du vallon pour voir cette "gouttière". voir photo ci-dessous. 

​Deux  autres vallons  sont traversés au moyen de barrages  de forme courbe  d’environ 15m de long, murs pleins  en pierres  maçonnées. Ils sont  surmontés de tabliers  en pavages  très  soignés  qui  protègent  le caniveau, dans  lesquels  il est inséré  tout en  permettant  le passage des eaux torrentielles.

Ainsi,  en 1496,  arrivée au Poët,  l’eau descendait pour franchir le rìou des Couquières par le pont des Espels,  à la Tuilerie.
​ Là,  la canalisation est creusée dans la pierre pour résister à la puissance de l’eau due à la  très forte pente. 

Après le pont  des Espels,  l’eau était rejointe par celle des Peyroulets dont les premiers projets de captage remontent à 1859 avant d’être repris en 1907. Cette eau était captée par une  mine d’eau  à parois drainantes à la particularité de récupérer l’eau par infiltration et conduite par des bournèous encore visibles, vers la ville..



La conduite des eaux de La Thomassine y était déjà raccordée en 1867, à environ 50m avant la porte du Soubeyran et alimentait la fontaine. voir plan ci-dessous
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caniveau gouttière
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un jalon appaumé
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plan de 1867
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