Le Campanile du Soubeyran et sa campane
C'est lui qui rythme au son de sa campane les heures de nos journées !
Le campanile du Soubeyran fut construit au XIXe sur la porte du XIVe pour supporter la campane (cloche) sur requête des habitants du Soubeyran qui "n'entendent pas sonner les heures de l'horloge principale et dont le cadran solaire du quartier est "dérangée et indique les heures imparfaitement"...ci dessous la la lettre en forme de pétition des habitants du quartier.

Voilà le projet qui se trouve dans les archives municipales.
Initialement une cloche devait être suspendue au haut du campanile ce qui donnait tout son sens aux volutes.
Les lames d'acier, qui est dit comme venant des hauts fourneaux de Rustrel dans le Vaucluse au nord du Luberon, ont été forgées une à une en forme de S. Elles perdent en épaisseur vers le haut pour plus de souplesse. L'ensemble, très esthétique au demeurant, devait ainsi absorber les vibrations de la cloche et protéger le bâti. |

Mais la réalisation a été toute autre:
La cloche n'a pas été suspendue!
Sur la campane (cloche) est inscrit
«érigé en 1833 pour le 3ème
anniversaire des lois de
juillet 1830»
(révocation de Charles X et mise sur le trône d'un nouveau roi, Louis-Philippe)
Dans la porte il y avait aussi le tableau d'éclairage obsolète du quartier du Soubeyran :
Le campanile de Saint Sauveur
Il est réalisé en 1725 par Guillaume Bounard forgeron de Valensole, natif de Rians. D'abord commandé pour le beffroi de la "maison de ville" située sur le parvis de Saint Sauveur. Il est réinstallé sur le clocher rehaussé de l'église Saint Sauveur en 1868 quand l'ancienne mairie est démolie. Il est surmonté d'un haut fleuron avec boule, d'un coq et d'une croix. Il a comme particularité, d'être un assemblage de pièces sans soudures ni rivets! |