Gabriel BESSON

Né le 8 mars 1910 à Manosque, peintre en bâtiment, Gabriel Besson est assurément l'une des plus belles figures de la Résistance bas-alpine.
Tôt engagé aux côtés de Louis Martin-Bret, il prend une part très importante à l'action de Combat puis des MUR. Membre de l'état-major départemental de l'AS (bureau Opérations), chef des Groupes francs des Basses-Alpes, il multiplie les activités : ravitaillement des maquis, récupération et transport d'armes, de munitions et d'explosifs, actions contre la Milice, sabotages.
En septembre 1943, tout en conservant ses fonctions antérieures, il entre dans la SAP. Chef d'une équipe assurant la protection lors de nombreux parachutages, il est « le nageur », celui qui, chargé d'une mission délicate, doit savoir « nager », se tirer d'affaire. «Il avait, écrit Jean Garcin, toute la confiance de René Char, pour qui il reste un des résistants les plus sérieux, les plus efficaces qu'il ait connus et avec lesquels il travailla. »
Démobilisé en août 1945, Gabriel Besson, sans travail comme peintre, entreprend de transporter par camion du lignite local jusqu'à la gare de Manosque où il est embarqué vers les usines de Saint-Auban et de Gardanne et la centrale thermique de Sainte-Tulle. Au terme d'un de ces transports, il est assassiné (par qui ? pourquoi?) dans la nuit du 28 février au 1er mars 1946.
Quelques jours plus tard, René Char écrira à sa veuve : « Le monstrueux assassinat de Gabriel m'a plongé dans une affliction profonde. Qu'un être aussi exceptionnel ait pu être tué aussi lâchement me confond et me bouleverse. »
Tôt engagé aux côtés de Louis Martin-Bret, il prend une part très importante à l'action de Combat puis des MUR. Membre de l'état-major départemental de l'AS (bureau Opérations), chef des Groupes francs des Basses-Alpes, il multiplie les activités : ravitaillement des maquis, récupération et transport d'armes, de munitions et d'explosifs, actions contre la Milice, sabotages.
En septembre 1943, tout en conservant ses fonctions antérieures, il entre dans la SAP. Chef d'une équipe assurant la protection lors de nombreux parachutages, il est « le nageur », celui qui, chargé d'une mission délicate, doit savoir « nager », se tirer d'affaire. «Il avait, écrit Jean Garcin, toute la confiance de René Char, pour qui il reste un des résistants les plus sérieux, les plus efficaces qu'il ait connus et avec lesquels il travailla. »
Démobilisé en août 1945, Gabriel Besson, sans travail comme peintre, entreprend de transporter par camion du lignite local jusqu'à la gare de Manosque où il est embarqué vers les usines de Saint-Auban et de Gardanne et la centrale thermique de Sainte-Tulle. Au terme d'un de ces transports, il est assassiné (par qui ? pourquoi?) dans la nuit du 28 février au 1er mars 1946.
Quelques jours plus tard, René Char écrira à sa veuve : « Le monstrueux assassinat de Gabriel m'a plongé dans une affliction profonde. Qu'un être aussi exceptionnel ait pu être tué aussi lâchement me confond et me bouleverse. »