Nous avons décompté toutes listes et toutes plaques confondues, 35 Résistants tués
La compagnie Brandebourg
ou
Les Brandebourgs
L'une des formations militaires allemandes les plus brutales de toutes celles qui furent employées en France dans la lutte contre la Résistance était composée de volontaires français. Militants des partis collaborationnistes, de nazis français, d’anciens du front de l'Est, d’ authentiques voyous comme François Carbone, le frère du célèbre caïd marseillais, des petits bourgeois bordelais, des ouvriers parisiens, des anciens de la Légion, des volontaires français revenus du front russe, ou maquisards « retournés » pour sauver leur peau et même quelques Italiens et Espagnols, vétérans de la division Azul… : ils vont former la 8e compagnie du 3e régiment de la division « Brandebourg », le bras armé des services de renseignement allemands.
Opérant en civil, en uniforme ou dans la tenue de leurs adversaires, les soldats de la 8e compagnie se rendront responsables de plusieurs centaines d'assassinats, notamment dans le Sud-Ouest, en Provence et en Alsace. Repliés en Allemagne, ils seront versés dans les Waffen-SS et rejoindront les formations de chasse d'Otto Skorzeny, le chef des commandos de Hitler. Ils seront alors engagés dans des missions derrière les lignes ennemies sous l'uniforme des troupes alliées, avant d'être versés dans le Werwolf, ce mouvement de résistance voulu par les nazis les plus fanatiques.
En 1945, certains tomberont sous les balles des pelotons d'exécution de l'épuration. D'autres partiront se battre en Indochine. Certains deviendront des notables. L'un d'eux partagera les tourments les plus intimes d'un président de la République.
Voir notre brochure "MANOSQUE capitale de la Résistance bas-alpine en 1943"
de Gérard Giuliano
Opérant en civil, en uniforme ou dans la tenue de leurs adversaires, les soldats de la 8e compagnie se rendront responsables de plusieurs centaines d'assassinats, notamment dans le Sud-Ouest, en Provence et en Alsace. Repliés en Allemagne, ils seront versés dans les Waffen-SS et rejoindront les formations de chasse d'Otto Skorzeny, le chef des commandos de Hitler. Ils seront alors engagés dans des missions derrière les lignes ennemies sous l'uniforme des troupes alliées, avant d'être versés dans le Werwolf, ce mouvement de résistance voulu par les nazis les plus fanatiques.
En 1945, certains tomberont sous les balles des pelotons d'exécution de l'épuration. D'autres partiront se battre en Indochine. Certains deviendront des notables. L'un d'eux partagera les tourments les plus intimes d'un président de la République.
Voir notre brochure "MANOSQUE capitale de la Résistance bas-alpine en 1943"
de Gérard Giuliano
La Résistance à Manosque

Pellegrin*
À Pellegrin, ferme située à l’ubac du Luberon, s’est retranché un important maquis de l’Armée secrète, placé sous l’autorité de Louis Martin-Bret.
Ne s'étant pas repliée sur Montaigu*, par manque de vigilance, une équipe de 12 maquisards des Groupes Francs, fut capturée le 10 juin 1943. Sur les douze hommes arrêtés, 2 sont vite relâchés, les 10 autres condamnés furent emprisonnés en Italie. Quatre s’échappèrent.
Après leur libération, certains reprirent le combat avec les partisans italiens.
Après avoir participé au défilé de la victoire à Turin aux côtés de leurs camarades italiens, yougoslaves et français, ils regagneront la France pratiquement ignorés, presque suspects. Leur popularité aujourd'hui encore est bien plus grande en Piémont que dans leur propre pays...
*deux des 12 sites répertoriés dans la brochure "Les Balcons de Manosque", notre topoguide.
Vous pouvez aller les découvrir parmi d'autres.
À Pellegrin, ferme située à l’ubac du Luberon, s’est retranché un important maquis de l’Armée secrète, placé sous l’autorité de Louis Martin-Bret.
Ne s'étant pas repliée sur Montaigu*, par manque de vigilance, une équipe de 12 maquisards des Groupes Francs, fut capturée le 10 juin 1943. Sur les douze hommes arrêtés, 2 sont vite relâchés, les 10 autres condamnés furent emprisonnés en Italie. Quatre s’échappèrent.
Après leur libération, certains reprirent le combat avec les partisans italiens.
Après avoir participé au défilé de la victoire à Turin aux côtés de leurs camarades italiens, yougoslaves et français, ils regagneront la France pratiquement ignorés, presque suspects. Leur popularité aujourd'hui encore est bien plus grande en Piémont que dans leur propre pays...
*deux des 12 sites répertoriés dans la brochure "Les Balcons de Manosque", notre topoguide.
Vous pouvez aller les découvrir parmi d'autres.
Le gamma, la milice

Divers lieux d’habitation furent marqués du γ par la milice pour "chasser ces esprits maléfiques". Ils signalèrent ainsi la présence de Résistants.
La milice est créée par une loi de Vichy du 30/1/1943 dans un contexte de durcissement du régime. C'est un embryon de parti unique fasciste organisé contre l'ennemi intérieur, les gaullistes, communistes, socialistes, juifs, franc maçons...
La milice française a pris le gamma pour insigne parce qu'elle se veut "la force française garante du renouveau français".
Le gamma est la représentation zodiacale du bélier, symbole de force et de renouveau.
Les Mineurs Résistants
La mine de Gaude a été un foyer de Résistance.
La mine a été aussi un refuge aux réfractaires au STO.
Les Résistants ont eu recours à son matériel explosif.
La mine a été aussi un refuge aux réfractaires au STO.
Les Résistants ont eu recours à son matériel explosif.
La plaque mémorielle en fronton du tunnel de la mine de Gaude au carreau de la gare, porte les noms des Mineurs Résistants "morts pour que vive la France", honorés pour la fête des mineurs. Certains de ces Mineurs ne sont pas répertoriés officiellement dans les victimes, mais ils ont été inscrits sur cette plaque par leurs camarades aux lendemains de la guerre. Honneur à eux. |
Dans Manosque plusieurs autres sites rappellent la Résistance par les plaques, stèles et monuments :
la plaque d'Omer rue Jean Jacques Rousseau en face de la rue Voltaire
la stèle derrière l'ancien cimetière pour Biggi et Marini
la plaque du Moulin de l'olivette
le monument place de la gare pour Gabriel Besson
la plaque commemorative sur la maison de la solidarité
le monument aux Martyrs de la Résistance des Basses Alpes, bd Elémir Bourges
la plaque d'Omer rue Jean Jacques Rousseau en face de la rue Voltaire
la stèle derrière l'ancien cimetière pour Biggi et Marini
la plaque du Moulin de l'olivette
le monument place de la gare pour Gabriel Besson
la plaque commemorative sur la maison de la solidarité
le monument aux Martyrs de la Résistance des Basses Alpes, bd Elémir Bourges
Lire sur notre site:
Louis Martin-Bret
Gabriel Besson,
Jean Vial
Noelle Derbez,
Louise Strauss Ernst,
Georges Martin-Charpenel,
Pasteur Henri Gennatas,
Félix Esclangon
et notre brochure "Manosque capitale de la Résistance Bas-Alpine en 1943"
Louis Martin-Bret
Gabriel Besson,
Jean Vial
Noelle Derbez,
Louise Strauss Ernst,
Georges Martin-Charpenel,
Pasteur Henri Gennatas,
Félix Esclangon
et notre brochure "Manosque capitale de la Résistance Bas-Alpine en 1943"
Dans notre topoguide "Les Balcons de Manosque", nous avons porté ces 12 sites inventoriés, à découvrir au fil des promenades où est évoquée cette période de Résistance aux Nazis.