La Thomassine
La Thomassine est un domaine privé, toute cueillette est interdite.
N’essayez pas d’entrer dans les parcs
N’essayez pas d’entrer dans les parcs
La visite du conservatoire est payante, passez par l’accueil.
Le Parc Naturel Régional du Luberon gère ce domaine de 60 ha, dont 7 en culture. La Thomassine a pris le nom de Maison de la biodiversité avec la création de vergers conservatoires d’espèces fruitières oubliées ou en voie de disparition. Le Comité du Patrimoine Manosquin a fait don de sarments et de deux pieds de vigne de cépage « le Manosquin » dans le même esprit de conservation de plans oubliés.
Claude de Thomassin, gentilhomme manosquin était propriétaire des métairies du lieu en 1661 d’où le nom de Thomassine.
En 1554 le lieu s’appelait « Les Maureaux » et le propriétaire se nommait Sieur Johan Audiffred (d’où le nom de Johannis du rìou qui le borde) auquel la ville acheta l’eau pour 45 écus d’or et une propriété au quartier Trinquechinar, Trinque d’Isnard aujourd’hui….
Pendant la deuxième guerre mondiale, la Thomassine gérée alors par la famille SUBE, a été un point de repli pour les Résistants comme Jean Piquemal.
En 1554 le lieu s’appelait « Les Maureaux » et le propriétaire se nommait Sieur Johan Audiffred (d’où le nom de Johannis du rìou qui le borde) auquel la ville acheta l’eau pour 45 écus d’or et une propriété au quartier Trinquechinar, Trinque d’Isnard aujourd’hui….
Pendant la deuxième guerre mondiale, la Thomassine gérée alors par la famille SUBE, a été un point de repli pour les Résistants comme Jean Piquemal.
L'eau à La Thomassine
Le domaine abrite 3 mines d'eau qui alimentèrent la ville de Manosque jusqu'en 1966!
La Thomassine
appelée alors source des Maurels ou Maureaux ou Moreaux, captée dès1554 mais gravé 1517, puis en deux branches, en 1770 et reprise en 1928,,
Saint Antoine
captée au XXe s , 1928.
Château Briant
captée localement au XVIIe et au XIXe captage pour Manosque en 1880 bien que sulfureuse
La Thomassine
appelée alors source des Maurels ou Maureaux ou Moreaux, captée dès1554 mais gravé 1517, puis en deux branches, en 1770 et reprise en 1928,,
Saint Antoine
captée au XXe s , 1928.
Château Briant
captée localement au XVIIe et au XIXe captage pour Manosque en 1880 bien que sulfureuse
Le chemin de l’eau de La Thomassine

L’eau de la Thomassine distante de 3500 mètres du Soubeyran, fit l’objet de toutes les attentions dès 1500.
L’eau de La Thomassine fut dirigée vers la ville par un caniveau semblable à celui de la source de Gaude en passant par le "Pas de Laugier". Un petit jalon appaumé borde encore son passage.
"En 1552, l'eau de la source des Moreaux arrive aux fontaines de la ville".
En 1948 fut construit un grand bassin tampon, couvert, de 1200 m3 encore visible aujourd'hui.
Elle se raccordait à l'eau de Gaude avant Le Soubeyran.
La première difficulté fut le franchissement du rìou de Val Joannis :
deux ponts-aqueducs furent ainsi construits, un au début du XVIes, repris en 1719, et un autre de remplacement en 1853.
La deuxième difficulté fut le passage sur les pentes très instables, à l’ouest de Saint Michel l’Aiguille.
Elle ne fut résolue que très tard en contournant les éboulements de terrain, en restant rive droite du rìou et par la réalisation d'un siphon plus en aval, en 1882, repris en 1930 et la pose d’une canalisation en fonte en remplacement des lauzes et des bournèous, (manchons en terre cuite vernissée intérieurement) et un peu plus tard par des canalisations en plastique noir, du "plymouth".
Les ponts-aqueducs abandonnés menacent ruine aujourd’hui.
Pour les visiter voir les Balcons de Manosque" édition 2023, 4è circuit, page19. Si vous voulez voir la date portée sur la clé de voûte du pont aval, de 1719, soyez prudents. Ne vous en approchez pas trop.
Les soubassements de deux ponts, forment mur de cascade cossu impressionnant.
Il aurait été judicieux, pour leur conservation qu'une arase soit posée au sommet des murs pour stopper l’érosion...
L’eau de La Thomassine fut dirigée vers la ville par un caniveau semblable à celui de la source de Gaude en passant par le "Pas de Laugier". Un petit jalon appaumé borde encore son passage.
"En 1552, l'eau de la source des Moreaux arrive aux fontaines de la ville".
En 1948 fut construit un grand bassin tampon, couvert, de 1200 m3 encore visible aujourd'hui.
Elle se raccordait à l'eau de Gaude avant Le Soubeyran.
La première difficulté fut le franchissement du rìou de Val Joannis :
deux ponts-aqueducs furent ainsi construits, un au début du XVIes, repris en 1719, et un autre de remplacement en 1853.
La deuxième difficulté fut le passage sur les pentes très instables, à l’ouest de Saint Michel l’Aiguille.
Elle ne fut résolue que très tard en contournant les éboulements de terrain, en restant rive droite du rìou et par la réalisation d'un siphon plus en aval, en 1882, repris en 1930 et la pose d’une canalisation en fonte en remplacement des lauzes et des bournèous, (manchons en terre cuite vernissée intérieurement) et un peu plus tard par des canalisations en plastique noir, du "plymouth".
Les ponts-aqueducs abandonnés menacent ruine aujourd’hui.
Pour les visiter voir les Balcons de Manosque" édition 2023, 4è circuit, page19. Si vous voulez voir la date portée sur la clé de voûte du pont aval, de 1719, soyez prudents. Ne vous en approchez pas trop.
Les soubassements de deux ponts, forment mur de cascade cossu impressionnant.
Il aurait été judicieux, pour leur conservation qu'une arase soit posée au sommet des murs pour stopper l’érosion...