Noëlle DERBEZ
Noëlle DERBEZ est née le 25 décembre en 1903 aux Thuiles (04) petit village proche de Barcelonnette. Ses parents exploitent leurs terres et font commerce de vin. Elle entreprend à Paris des études d’infirmière visiteuse (les premières assistantes sociales). Le frère de Noëlle, Adrien Gilly, l’aîné des 11 enfants, est employé de banque à Manosque à la Marseillaise de Crédit et devient l’ami de Léo. Atteinte de tuberculose Noëlle passe deux années en sanatorium.
Léo DERBEZ est né en 1902 à Entrevennes (04) où ses parents sont instituteurs. Il débute au Comptoir d’Escompte, avec Jean Giono, puis au Crédit Lyonnais où il fera toute sa carrière.
Une union pour la vie.
Léo et Noëlle se marient en 1932; deux filles viennent combler cette union : Jacqueline(1933) et Geneviève (1937). Noëlle ne pouvant obtenir un poste d’infirmière, installe un magasin de « Mode et Chapeaux » à Manosque, au 19 avenue de la Gare (aujourd’hui avenue Jean Giono).
La résistance.
« Consternés par la capitulation en 1940, ils rentrent en résistance de toute leur âme ». Ils travaillent avec d’autres Manosquins : Jean Vial, Louis Martin-Bret et leur réseau fait partie de la section Action du BCRA ( les services secrets gaullistes.) Le magasin est un lieu de réunion, de cache, d’organisation de la réception des parachutages, de l’organisation des maquis et de leur approvisionnement. Noëlle y est arrêtée en mars 1944 et devient prisonnière de la Gestapo à la villa « Marie-Louise » à Digne. Léo abandonne son poste au Crédit Lyonnais du fait que la direction « est à cette époque plutôt pour Vichy ».
La vie manosquine.
Après des années de lutte, de danger, de peur mais aussi d'espoir, la paix revenue, la famille se retrouve ruinée mais vivante. Léo et Noëlle participent à la création d’un groupe artistique réunissant musiciens et chanteurs. Léo anime les associations « Formes et Couleurs de Provence » avec un vrai talent de peintre mais aussi « Les Compagnons de Noé » réunissant de fins gastronomes et taste-vin.
Léo disparaît le 19 novembre 1965 à la suite d’une longue maladie et 26 ans plus tard, le 15 mars 1991, Noëlle s'éteint à son tour.
Tous deux sont décorés de la Médaille de la Résistance et de la Médaille militaire.
Noëlle a été présidente d’honneur des Médaillés militaires des Alpes-de-Haute-Provence jusqu’à sa mort en 1991.
Une voie porte leurs noms depuis le 22 octobre 2009.
Léo DERBEZ est né en 1902 à Entrevennes (04) où ses parents sont instituteurs. Il débute au Comptoir d’Escompte, avec Jean Giono, puis au Crédit Lyonnais où il fera toute sa carrière.
Une union pour la vie.
Léo et Noëlle se marient en 1932; deux filles viennent combler cette union : Jacqueline(1933) et Geneviève (1937). Noëlle ne pouvant obtenir un poste d’infirmière, installe un magasin de « Mode et Chapeaux » à Manosque, au 19 avenue de la Gare (aujourd’hui avenue Jean Giono).
La résistance.
« Consternés par la capitulation en 1940, ils rentrent en résistance de toute leur âme ». Ils travaillent avec d’autres Manosquins : Jean Vial, Louis Martin-Bret et leur réseau fait partie de la section Action du BCRA ( les services secrets gaullistes.) Le magasin est un lieu de réunion, de cache, d’organisation de la réception des parachutages, de l’organisation des maquis et de leur approvisionnement. Noëlle y est arrêtée en mars 1944 et devient prisonnière de la Gestapo à la villa « Marie-Louise » à Digne. Léo abandonne son poste au Crédit Lyonnais du fait que la direction « est à cette époque plutôt pour Vichy ».
La vie manosquine.
Après des années de lutte, de danger, de peur mais aussi d'espoir, la paix revenue, la famille se retrouve ruinée mais vivante. Léo et Noëlle participent à la création d’un groupe artistique réunissant musiciens et chanteurs. Léo anime les associations « Formes et Couleurs de Provence » avec un vrai talent de peintre mais aussi « Les Compagnons de Noé » réunissant de fins gastronomes et taste-vin.
Léo disparaît le 19 novembre 1965 à la suite d’une longue maladie et 26 ans plus tard, le 15 mars 1991, Noëlle s'éteint à son tour.
Tous deux sont décorés de la Médaille de la Résistance et de la Médaille militaire.
Noëlle a été présidente d’honneur des Médaillés militaires des Alpes-de-Haute-Provence jusqu’à sa mort en 1991.
Une voie porte leurs noms depuis le 22 octobre 2009.