Joseph BUISSON
Joseph Buisson, nait à Manosque le 2 août 1817.
« Liquoriste », maire de Manosque, il est l’objet en février 1849, d’un rapport du procureur de la République Cotançon qui déclare qu’il existe à Manosque un parti de la république démocratique et sociale, avec le maire, « entouré de gens assez mal famés, les classes inférieures et ignorantes formant les deux tiers de la population... ».
En novembre 1849, Joseph Buisson est inculpé d’abus de pouvoir pour avoir fait emprisonner 24 heures un épicier coupable d’avoir insulté sa femme et craché sur ses vêtements, car il pensait que l’outrage s’adressait à lui comme maire.
En février 1850, il est révoqué et incarcéré pour atteinte à la liberté individuelle. Il est contraint de démissionner de son poste de conseiller général, mais quelques mois plus tard, en mai, il est acquitté et rentre en triomphe à Manosque.
Il sera de la réunion des chefs chez Manuel, près de Forcalquier, à Mane, dans la nuit du 4 au 5 décembre 1851 et celle du Comité Départemental le 7 décembre.
Après la rencontre des Mées, malgré leur victoire le 9 décembre, il abandonne la lutte apprenant l’échec national du mouvement, il est en fuite.
On le retrouve sous le numéro 619, avec les autres chefs, devant la commission mixte : le réquisitoire est terrible. Il est condamné à Algérie plus.
Mais il n’est pas arrêté, pas plus que Charles Cotte qui est parti par le Piémont.
On les retrouve tous les deux en 1881, lorsque Charles Cotte écrit à Joseph Buisson, « maire de Manosque, ancien président du Comité de Résistance des Basses Alpes contre le coup d’Etat », pour proposer d’aider les petits enfants des insurgés pour lesquels il n’est rien prévu.
Buisson meurt le 14 avril 1886 au 1 boulevard des Lices actuellement boulevard Elémir Bourges.
« Liquoriste », maire de Manosque, il est l’objet en février 1849, d’un rapport du procureur de la République Cotançon qui déclare qu’il existe à Manosque un parti de la république démocratique et sociale, avec le maire, « entouré de gens assez mal famés, les classes inférieures et ignorantes formant les deux tiers de la population... ».
En novembre 1849, Joseph Buisson est inculpé d’abus de pouvoir pour avoir fait emprisonner 24 heures un épicier coupable d’avoir insulté sa femme et craché sur ses vêtements, car il pensait que l’outrage s’adressait à lui comme maire.
En février 1850, il est révoqué et incarcéré pour atteinte à la liberté individuelle. Il est contraint de démissionner de son poste de conseiller général, mais quelques mois plus tard, en mai, il est acquitté et rentre en triomphe à Manosque.
Il sera de la réunion des chefs chez Manuel, près de Forcalquier, à Mane, dans la nuit du 4 au 5 décembre 1851 et celle du Comité Départemental le 7 décembre.
Après la rencontre des Mées, malgré leur victoire le 9 décembre, il abandonne la lutte apprenant l’échec national du mouvement, il est en fuite.
On le retrouve sous le numéro 619, avec les autres chefs, devant la commission mixte : le réquisitoire est terrible. Il est condamné à Algérie plus.
Mais il n’est pas arrêté, pas plus que Charles Cotte qui est parti par le Piémont.
On les retrouve tous les deux en 1881, lorsque Charles Cotte écrit à Joseph Buisson, « maire de Manosque, ancien président du Comité de Résistance des Basses Alpes contre le coup d’Etat », pour proposer d’aider les petits enfants des insurgés pour lesquels il n’est rien prévu.
Buisson meurt le 14 avril 1886 au 1 boulevard des Lices actuellement boulevard Elémir Bourges.